Qu’est-ce que la basse vision ? Causes, symptômes, solutions et parcours de soins à Paris
La basse vision touche près de deux millions de personnes en France, selon les derniers chiffres des instances sanitaires et associatives. Il s’agit d’un handicap visuel bien distinct de la cécité totale : une part de la fonction visuelle subsiste et peut être valorisée, améliorée et optimisée grâce à une prise en charge adaptée.
Définition médicale de la basse vision
La basse vision se définit en ophtalmologie comme une atteinte persistante des capacités visuelles qui ne peut pas être compensée par des lunettes, des lentilles, un traitement médical ou une intervention chirurgicale.
Critères médicaux :
Acuité visuelle inférieure à 3 ou 4/10 avec la meilleure correction possible
Champ visuel réduit à moins de 60° voire 10° selon l'OMS et les référentiels hospitaliers
Vision résiduelle qui laisse possible certains gestes du quotidien, contrairement à la cécité complète
Les personnes présentant une basse vision disposent donc d’une capacité visuelle partielle, mais significativement diminuée, qui entrave la lecture, la mobilité ou encore les interactions sociales.
Les causes fréquentes de la basse vision
La basse vision est la conséquence de nombreuses pathologies de l’œil ou du système visuel. Les plus courantes incluent :
DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) : la première cause de malvoyance chez les seniors
Glaucome : maladie du nerf optique avec réduction du champ visuel
Rétinopathie diabétique : complication chronique du diabète détruisant la rétine
Décollement de la rétine, occlusions vasculaires
Maladies héréditaires ou congénitales (rétinite pigmentaire, albinisme, etc.)
Traumatisme oculaire ou complication post-opératoire
Tumeurs intravisuelles ou cérébrales
Ces pathologies touchent majoritairement les personnes de plus de 60 ans mais peuvent aussi survenir plus tôt, en fonction des antécédents médicaux ou génétiques.
Les symptômes de la basse vision
La basse vision engendre des signes cliniques fréquents :
Difficultés de lecture et d’écriture
Reconnaissance difficile des visages
Mobilité gênée dans des environnements peu familiers ou mal éclairés
Vision floue, perte de la vision centrale ou périphérique
Apparition de scotomes (tâches sombres dans le champ visuel)
Sensibilité accrue à la lumière, aux contrastes, aux reflets
Dans la vie quotidienne, ces symptômes se traduisent par une fatigabilité visuelle, une autonomie réduite et parfois une baisse de confiance en soi.
Diagnostic et parcours de soins à Paris
Le diagnostic de la basse vision repose sur un bilan ophtalmologique complet, comprenant :
Mesure de l’acuité et du champ visuel
Analyse de la rétine et du nerf optique
Test de la vision fonctionnelle dans différentes situations
Le patient est ensuite orienté vers un parcours de soins coordonné adapté avec potentiellement les intervenants suivants :
Ophtalmologue pour le suivi et l’ordonnance d’aides visuelles
Orthoptiste pour la rééducation et le travail sur la vision résiduelle
Opticien spécialisé basse vision pour le choix du matériel (loupes, téléagrandisseurs, filtres, lunettes)
Ergothérapeute pour l’adaptation du domicile, du poste de travail, le cas échéant
Psychologue, associations, réseau social pour le soutien moral et la lutte contre l’isolement, le cas échéant
OMMA Ophtalmologie Paris 5 et OMMA Ophtalmologie Paris 11 proposent des consultatiosn adaptées
Le progrès technologique et l’innovation proposent aujourd’hui toute une gamme d’aides techniques pour faciliter la vie des personnes malvoyantes :
Loupes optiques et électroniques : portables ou de bureau, agrandissent textes et images
Téléagrandisseurs : appareils incorporant une caméra et un écran pour lire ou regarder des objets/personnes
Tablettes tactiles adaptées : logiciels de lecture, reconnaissance vocale, applications d’aide à la mobilité
Filtres spéciaux : lunettes teintées pour limiter l’éblouissement et améliorer les contrastes
Balises domotiques, éclairages spécifiques : sécurisation du domicile
Outils informatiques : synthèse vocale, reconnaissance de caractères, affichage en gros caractères
La prise en charge de ces dispositifs peut être partielle par la Sécurité sociale ou des dispositifs locaux comme la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) après dépôt d’un dossier. Il est essentiel de bien s’informer sur les droits et les démarches administratives avec son ophtalmologue ou un assistant social.
Vivre avec la basse vision : conseils et témoignages
Vivre avec la basse vision demande un apprentissage et une adaptation au quotidien. Voici quelques conseils utiles :
Demander de l’aide et ne pas hésiter à consulter dès les premiers bouleversements visuels
Aménager son logement : éclairage centralisé, élimination des obstacles au sol, marquage des repères tactiles
Utiliser l’environnement social et associatif : groupes de parole, soutien psychologique, ateliers pratiques
Exploiter la vision résiduelle grâce aux exercices orthoptiques
Favoriser l’autonomie avec des outils numériques ou domotiques
Découvrir de nouvelles façons de pratiquer la lecture, le sport, la culture
Focus OMMA Ophtalmologie : votre parcours basse vision à Paris
OMMA Ophtalmologie Paris propose une prise en charge globale pour les patients malvoyants :
Bilan visuel complet et orientation personnalisée
Réalisation des examens médicaux (acuité, champ visuel, OCT, etc.)
Prescription et essai d’aides visuelles adaptés
Suivi régulier et conseils pour l’évolution de la basse vision
Pour bénéficier de ce parcours, la prise de rendez-vous en ligne via Doctolib ou par téléphone est facile et rapide. N’hésitez pas à consulter nos experts pour un bilan visuel et des solutions innovantes.
FAQ sur la basse vision : vos principales questions
Puis-je continuer à lire ou à travailler avec la basse vision ?
Oui, avec les bonnes aides et une rééducation adaptée. De nombreux outils, loupes et applications numériques sont conçus pour faciliter les activités professionnelles ou culturelles.
Est-ce que la basse vision donne accès à une aide sociale ?
La reconnaissance officielle du handicap (dossier MDPH) peut ouvrir des droits à des aides financières, matérielles et à l’aménagement du logement.
La basse vision peut-elle s’aggraver ?
L’évolution dépend de la pathologie d’origine. Un suivi ophtalmologique régulier est indispensable, avec adaptation progressive des aides et conseils de vie.
Vers qui se tourner à Paris pour une prise en charge ?
Ophtalmologues spécialistes de la basse vision, orthoptistes du réseau, opticiens experts, associations dédiées (Fédération des aveugles, Groupement des malvoyants, etc.).